Chaconne
par Emilia Dvorianova
Chaconne Emilia Dvorianova pdf - Le téléchargement de ce bel Chaconne livre et le lire plus tard. Êtes-vous curieux, qui a écrit ce grand livre? Oui, Emilia Dvorianova est l'auteur pour Chaconne. Ce livre se composent de plusieurs pages 241. Éd. Rue d'Ulm-Presses de l'École normale supérieure est la société qui libère Chaconne au public. 23/10/2015 est la date de lancement pour la première fois. Lire l'Chaconne maintenant, il est le sujet plus intéressant. Toutefois, si vous ne disposez pas de beaucoup de temps à lire, vous pouvez télécharger Chaconne à votre appareil et vérifier plus tard.
Chaconne est un texte virtuose, composé, comme une œuvre musicale, de « concertos pour phrase », d’une chaconne et d’une coda. L’auteur se plaît à perdre son lecteur dans les extases de la langue, là où le Verbe devient musique et la musique érotisme. Tout se passe durant un concert donné par un violoniste de renom : on retrouve, au fil du récit et au fil de leurs pensées, un professeur de violon que sa femme a quitté, un jeune violoniste qui a raté un concours à V...
Vous trouverez ci-dessous quelques critiques les plus utiles sur Chaconne. Vous pouvez considérer cela avant de décider d'acheter / lire ce livre.
Un concert et de multiples façons de le vivre…… Que l'on soit ce couple qui arrive en retard à cause de la neige et, sitôt installée, les pensées vagabondes de la femme la portent vers cet homme qui la fait vibrer ; elle fait le parallèle avec ce violoniste – qu'elle est venue écouter – qui fait vibrer les cordes de son archer.… Que l'on soit cet homme fasciné par le virtuose qui joue sur scène et transcendé par les sons qui sortent de ce violon-là, un Maggini.… Que l'on soit cette femme qui fait preuve d'un goût prononcé pour la musique et qui est impatiente à l'idée de pouvoir écouter, elle aussi, La Chaconne.Tour à tour, Emilia Dvorianova s'arrête sur chacun de ses personnages et leur prête une attention toute particulière. Aussi différents soient-ils, tous ont un goût commun pour la musique, tout particulièrement celle de ce violoniste de renom qui – à les entendre – les transcendera ce soir.Puis, vient le temps du concert. Les musiciens font leur entrée sur scène. le chef d'orchestre les enveloppe de son regard bienveillant et prête une attention toute particulière à cette violoniste qui va donner le « la » sur lequel l'orchestre s'appuiera, garantie que l'ensemble s'accorde à la perfection.Après le concert, l'auteure revient vers les spectateurs du début : la femme retardataire repart dans la neige, tout comme cet homme solitaire qui – profitant du court trajet qu'il doit faire pour rentrer chez lui – lie conversation avec un de ses voisins. La salle de spectacle retrouve son silence et son odeur que seul le concierge, en maître des lieux, est capable d'apprécier.Le texte est généreux en métaphores et ne cesse de créer des passerelles entre la musique et les émotions (essentiellement physiques), entre le jeu musical et le jeu érotique. Les sensations se mélangent ; le toucher, l'ouïe, l'odorat et la vue sont sans cesse sollicités, ce qui donne lieu une ambiance narrative atypique. J'ai retrouvé cette écriture vivante ce que j'avais tant appréciée chez un autre auteur bulgare (Guéorgui Gospodinov) et je fais de timides parallèles entre des univers d'auteurs, de timides conclusions également : la littérature bulgare est inventive, l'écriture est presque intuitive tant l'accent est mis sur la description des éprouvés. Dans « Chaconne« , on passe ainsi de façon permanente de l'éveil au rêve, de la réalité au fantasme, du raisonnement à l'émotion pure.Marie Vrinat-Nikolov, traductrice, prend une nouvelle fois le rôle de passeur entre deux cultures. Elle nous permet, grâce au travail qu'elle a fourni sur ce texte, de savourer un texte d'une beauté rare ; on peut presque y entendre le souffle de la violoniste lorsqu'elle joue de son instrument.L'ouvrage Chaconne (publié en 2008 en Bulgarie sous le titre « Concert pour phrase« ) se découpe en huit grands chapitres. Il comprend notamment un chapitre central qui s'intéresse au personnage principal autour de qui tout gravite (Virginia, la violoniste) et un chapitre rédigé par Marie Vrinat (traductrice) qui situe l'oeuvre d'Emilia Dvorianova dans la littérature bulgare. Marie Vrinat nous apprend également que ce roman a été écrit en plusieurs temps : « Son ‟histoire”, dans sa genèse comme dans ses prolongements, met au jour plusieurs mouvements de translation entre le Verbe et la musique, ce qui témoigne de l'intérêt qu'il a suscité et continue de susciter par sa complexité et sa richesse. Quel en est le pré-texte le plus ‟superficiel”, voire amusant ? Un concert à Sofia avec Nigel Kennedy, pendant lequel le violoniste vient s'asseoir au milieu du public, juste à côté de l'écrivaine. Une expérience inoubliable de tout le corps et c'est le corps qui pousse l'écrivaine à mettre en mots cette musique, (…). C'est ainsi que Dvorianova écrit trois concertos pour phrase qui paraissent dans des revues littéraires ». Puis plus tard, Emilia Dvorianova écrivit le texte centrale – ‟Chaconne” – dans lequel elle a « voulu traduire en mots la dynamique de la Chaconne ».Le champ sémantique musical se juxtapose au champ sémantique amoureux. Sensualité, sensibilité, grâce, érotisme, désir, passion… nous explorons ces émotions au travers de chaque phrase. le vocabulaire musical m'a souvent fait défaut durant la lecture (ostinato, andante, legato…) créant comme une frustration, celle de comprendre les intonations et rythmes musicaux & narratifs alors que je ne pouvais pas mesurer pleinement la rythmique et la finesse du récit.Marie Vrinat précise enfin que « les textes d'Emilia Dvorianova exigent un ‟lecteur modèle” capable de ‟mettre en acte, dans le temps, le plus grand nombre possible de lectures croisées”. Un lecteur qui n'est pas pressé, car le texte l'invite au dévoilement de ses différentes strates, de ses signes entrecroisés, à une lecture plurielle, à différentes interprétations des phénomènes, il le promène (et l'embrouille) à travers les dédales de ce qui n'est pas mais semble être, à travers le labyrinthe des rêves dont on ne s'aperçoit que plus tard qu'ils sont rêves et non réalité, et lui donne à entendre une écriture-musique ».Lien : https://chezmo.wordpress.com.. + Lire la suite
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